Category:Demarquet

Français : La famille Demarquet est une famille parisienne d'orfèvres spécialisés dans l'orfèvrerie d'église. La saga familiale connaît à priori 3 périodes :

- Société Veuve Demarquet (Vve Demarquet) : poinçon insculpé 22/01/1863 - biffé le 20/01/1868. La Veuve en question est Joséphine Louise Thérèse Bouvinet (1812-1905), épouse de Louis Marie Demarquet
- Société Demarquet Frères : poinçon insculpé le 07/02/1868 - biffé en 06/02/1890. Les frères sont Louis Demarquet (1836-1905) et Arthur Demarquet (1841-1920), fils de la Veuve Demarquet. Après 1890, la société continue d'exister sous le nom de "Demarquet Frères". Les fils d'Arthur, Paul et Félix, ont tenu une place importante durant cette période puisque Félix est contremaître d'atelier en 1911.
- Société P.Demarquet : Un article dans le Courrier du 10 novembre 1920 mentionne la vente de la société d'Arthur à Paul Demarquet son fils (dans le cadre de la succession d'Arthur). Une facture de 1922 mentionne la société comme "P.Demarquet". Elle est encore dans le Bottin sous cette dénomination en 1935. Félix Louis Demarquet, le frère de Paul, y est directeur commercial (en 1931). Le poinçon est biffé en 1939.

Remarque importante : Quelle est la raison de la destruction du poinçon en 1890 ? La société continue pourtant d'exister sous le nom de "Demarquet frères" après cette date. Une hypothèse pourrait être que les "Demarquet frères" post-1890 seraient Félix et Paul Demarquet, les fils d'Arthur. Certaines publications vont dans ce sens. Il faudrait alors distinguer une première génération d'une deuxième génération de Demarquet Frères. Mais comment expliquer la vente en 1920 d'Arthur à Paul (suite à la succession d'Arthur) ?

La production des différents Demarquet semble avoir été abondante si on en juge à la présence d'artefacts dans les trésors d'églises.

Les locaux étaient situés au 44 rue des Gravilliers puis au 79 rue du Temple à Paris. Le changement est attesté au moins à partir de 1874.

Il est à noter que les articles dans la littérature scientifique (articles de dictionnaire, catalogues d'exposition, fiche de l'inventaire...) entretiennent souvent une confusion entre les périodes car la généalogie familiale couplée à l'historique des poinçons est complexe. De ce fait, il est possible que des artefacts soient mal datés ou mal attribués dans la littérature ou dans les musées spécialisées.