File:Gazette des beaux-arts (1859) (14781679362).jpg

Identifier: gazettedesbeauxa44pari (find matches)
Title: Gazette des beaux-arts
Year: 1859 (1850s)
Authors:
Subjects: Art Collectors and collecting
Publisher: (Paris, s.n.)
Contributing Library: Wellesley College Library
Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries

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rudhon promenait ses ennuis par la ville, car la dispa-rition de linconnue lavait laissé soucieux, et sans sexpliquer la causedun entraînement bizarre, il sy abandonnait avec complaisance, il futenveloppé par une foule tumultueuse qui lentraîna ou i)lutôt le portavers un échafaud. Machinalement lartiste lève les yeux sur le hideuxinstrument. Soudain un cri séchappe de sa poitrine, un tremblementconvulsif agite ses membres; dans la victime qui vient dêtre frappée ila reconnu .sa vision de latelier! Longtemps Prudhon fut désespéré, puis il voulut reprendre lébauchecommencée; mais ses yeux, un moment attentifs, sen détournèrent avecterreur : souvenir ou pressentiment, raconta-t-il plus tard, il avait cruvoir sur le cou de la jeune fille la marque sanglante dun couteau ! Maintenant que devint le portrait? A cette mystérieuse histoire, il yeut un dénouement mystérieux. Un étranger envoyé par Greuze se pré- pir-sBW™w ~~:r •■•?y.^*^^T. ^W^s^mms^. ^ ^^^(^ïî^T^
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PORTRAIT DE M^e MAYER, PASTEL PAR PRUDhON. (Musée du Louvre.) XIX. — 2° PRRIOnK. 61 Z(82 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. sentachez Prudhon, sous prétexte de visiter son atelier, mais dans lebut arrêté de se rendre possesseur de la précieuse relique. II la mar-chanda, insista, et comme le peintre refusait obstinément de la lui ven-dre, il la lui emprunta pour ne jamais la lui rendre. Cest en feuilletant lArtiste de IShà que jeus connaissance decette étrange apparition. Les articles y sont intitulés Deux amours dePrudhon, et portent la signature de M. Arsène Houssaye. Avant de lalivrer au public, je voulus massurer de sa parfaite exactitude et je merendis chez lauteur, auquel jexpliquai mes scrupules. Celui-ci non seu-lement me confirma le fait, mais pour donner à sa réponse un caractèreauthentique, il voulut la publier dans son journal. « Voici, mavait écrit M. Arsène Houssaye, la pièce qui vous marquerala tradition. Si lhistoire ma frappé, cest que jy voyais la destinée

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