File:Buonaparte, hearing of Nelson's victory, swears by his sword, to extirpate the English from the earth. (BM 1868,0808.6801).jpg

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(Description and comment from M.Dorothy George, 'Catalogue of Political and Personal Satires in the British Museum', VII, 1942) One of many satires on the effects of Nelson's victory, see BMSat 9250, &c, and on Bonaparte's Moslem pose, see BMSat 9253, &c. His words are a parody of a flamboyant article by Volney (cf. BMSat 9352) in the form of a speech by his friend Bonaparte on his intentions, which was probably inspired by the latter (Gaston-Martin, introd. to Volney's 'La Loi naturelle', 1934, p. 33). This was printed in the 'Moniteur' [see below], translations appeared in the English papers ('Lond. Chron.', 1 Dec. 1798): the inscription on the obelisk in Constantinople (capital of 'the new empire of Bizantium'): 'To the French Army, the Conquerors of Italy, of Africa and of Asia. - To Buonaparte, Member of the National Institute, the Pacificator of Europe!' Cf. A. Fournier, 'Napoleon I', 1911, i. 164, and BMSat 9403. Grego, 'Gillray', p. 249. Wright and Evans, No. 218. Broadley, i. 123-4. Reprinted, 'G.W.G.', 1830. Reproduced, Grand-Carteret, 'Napoléon en Images', 1895, p. 56.

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Volney's original article in the Moniteur, 21 November 1798 read as follows (copied from www.napoleon1er.org/forum chimeras orient accessed 25 May 2014): Au centre des objets, [Bonaparte] les considère sous de nouvelles faces ; et son esprit prompt à de grands mouvements, forme une combinaison nouvelle et plus grande. Laissons dit-il, à Azeman-Chak et Tipoo-Sultan le soin de chasser les Anglais du Bengale; Azeman le peut seul avec ses cent vingt mille cavaliers. [...] Ce n'est point aux comptoirs de Madras et de Calcutta qu'est la gloire; ce n'est point là qu'est l'utilité de la France, dont mon armée est une précieuse portion. C'est vers l'Europe qu'il faut ramener le théâtre de la guerre. [...] Je mettrai l'Egypte en état de conservation et de défense; je préparerai une expédition en m'affidant les Arabes, les Druses, les Maronites. Maître de la Syrie, j'y formerai mes garnisons et je protégerai par les montagnes ma marche rapide sur les frontières du désert.[...] J'appellerai les Bédouins, les Turkomans, les Kourdes, les Arméniens, les Persans, à la ruine de leur ennemi commun ; et formant un tourbillon de cavalerie, je franchirai rapidemment les deux cents lieues qui me sépareront du Bosphore, et j'entrerai à Constantinople. Là s'ouvre une carrière nouvelle ; je rentre sur la scène de l'Europe et y forme un contrepoids à tous les pouvoirs. Je puis rétablir ou affermir la république de toute la Grèce. Par l'Albanie et Corfou, je touche l'Italie et à la France. Je puis relever des ses débris la Pologne et former un état qui rétablisse l'ancienne balance dans le Nord. L'Autriche, replacée entre deux ennemis, a de plus vives alarmes et craint l'affranchissement de la Hongrie ; la Prusse reprend son état naturel d'alliance avec la France et le nouvel empire de Byzance. Le Danemark et la Suède, soulagés du poids de la Russie, développent leurs moyens et leurs influences. Moskow, jaloux de Pétersbourg, réclame son indépendance. L'Angleterre, repoussée de l'Archipel, quitte la Méditerranée, et les gouvernements, las enfin de tant de guerres, de combats, d'incendies, de crimes et folies, se trouvent par accablement capables de recevoir la paix. Puissé-je le voir, ce jour, le seul glorieux, et tracer au pied du grand obélisque de Constantinople cette inscription de gratitude :