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Français : Développé par Bombardier, le Transport sur Voie Réservée dérive directement de l’étude GLT (Guided Light Transit), initiée à partir de 1985 par sa filiale belge Brugeoise et Nivelles.

Nancy est, avec Caen, la seule agglomération française à s’être laissée tenter par cette nouvelle technologie sur pneus prometteuse mais qui, à l’usage, s’est révélée un véritable fiasco.

Entré en service en 2001 après une mise au point bâclée, le réseau nancéien connaît de multiples déboires et avaries diverses, jusqu’à des incendies de véhicules, sans compter une totale sous-estimation de la fréquentation de la part des élus locaux...

Compatible à plus de 90% avec son homologue normand, le matériel lorrain présente la particularité de s'affranchir du rail de guidage sur une grande partie de son parcours, notamment la rampe de Brabois, montée vers le plateau du CHU-fac de médecine, son terminus occidental. De l’autre côté, la relation de 11 km suit une orientation E-O jusque Essey, après Nancy.

Caen ayant mis un terme à l'exploitation de ses rames en décembre 2017, après seulement 15 ans de service, la moitié du parc est transféré en Lorraine, lui évitant un ferraillage à brève échéance. Il n’est pas question pour autant de voir les nouvelles venues revêtir la livrée STAN de l’exploitant local car, bien que présentant de grandes similitudes, les deux systèmes divergent sur quelques aspects fondamentaux, comme l’alimentation électrique: captage par panto tel un tram conventionnel, alors que le matériel lorrain utilise une installation « bifilaire » type trolley, à perches. Ceci pour le retour du courant de traction, en raison de l’absence d’un rail de guidage au sol de façon continue...

Les rames normandes serviront de pièces détachées à leurs consoeurs plus chanceuses, afin d’en prolonger la durée de vie de quelques années, vraisemblablement jusque 2022...