File:Relation historique de l'expédition contre les Indiens de l'Ohio en MDCCLXIV - commandée par le chevalier Henry Bouquet contenant ses transactions avec les Indiens; relativement à la délivrance des (14778482834).jpg

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Title: Relation historique de l'expédition contre les Indiens de l'Ohio en MDCCLXIV : commandée par le chevalier Henry Bouquet ... contenant ses transactions avec les Indiens ; relativement à la délivrance des prisonniers & aux préliminaires de la paix; avec un récit introductoire de la campagne précédente de l'an 1763 ; & de la Bataille de Bushy-Run ; on y a joint des memoires militaires contenant des reflexions sur la guerre avec les sauvages; un méthode de former des établissemens sur la frontiere ; quelques détails concernant la contrée des Indiens ; avec une liste de nations, combattans, villes, distances, & diverses routes ; le tout enrichi de cartes & tailles-douces
Year: 1769 (1760s)
Authors: Smith, William, 1727-1803 Dumas, Charles Guillaume Frédéric, ca. 1725-1780
Subjects: Bouquet's Expedition, 1764 Bushy Run, Battle of, Pa., 1763 Indians of North America
Publisher: Amsterdam : Marc-Michel Rey
Contributing Library: University of Pittsburgh Library System
Digitizing Sponsor: University of Pittsburgh Library System

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uire au Fort Pitt .Enfin il leur promit „ de leur donner des lettres5, pour le Chevalier Guillaume John/on pour avan-„ cer & faciliter louvrage de la paix , les exhor-„ tant dêtre de leur côté exa6ls dans lexécution5, de ce qui avoit été flipulé davance . Les Caughnaiimgas ^ les Deîawares & les Série-cas élevèrent alors la voix, & chaque nation àfon tour traitant les Sbawanefes de petits-fils oude neveux, leur recommandèrent „ daccomplir5, leurs promefTes , & dêtre aftifs à faire le„ bien, afin que cette paix pût être durable à,, jamais *. Je vais préfentement ébaucher une fcene réfer-vée à deffein pour cet endroit ici , afin de nepoint interrompre le fil de la narration qui la pré-cède : fcene quaucun langage ne fauroit exprimerque foiblehient ; qui eût fourni au Poëte, au Pein-tre, matière à renchérir fur le coloris le plusvif qui fe foit jamais broyé des paffions humaines;au Philofophe, lample fujet de fes réflexions les _^^
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tfR Oiesi, ^Ms ^ ùia/m^ cat?^/^ Izyr^ par /e^ ^7iJ/e/t£ au /\>/ûmé/ Moumiei, /<?/Vrf de jûji/â/nv auxfEcurc/ief^iJùcsLjiati COLONEL BOUQUET. 73 plus férieufes ; & à lHomme, dequoi exercertoute la tendre compaffion donc fon ame efl fuf-ceptible. La fcene dont je veux parler, cefh Tarriveedes prifonniers au Camp. Là fe voyoient despères & des mères, reconnoiflant, puis tour-à-tour ferrant dans leurs bras, preJGTant contre leurfein, les tendres gages de leur amour, donc laperte leur avoic coûté tant de larmes ; des marisau cou des chères moitiés qui leur étoienc enfinrendues ; des frères & des fœurs , furpris de ferencontrer ici après une longue féparation , à-peine capables de comprendre le langage les unsdes autres, & doutant dabord sil étoit polfiblequils fuffent enfans des mêmes parens. Tandis■ quautour des uns fe diverfiiioienc à linfini lesexpreffions touchantes de la joie & du ravifîe-ment , des mouvemens bien différens fe pe

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