File:Les mysteres de l'amour divin - avec des reflexions morales, tirées de l'ecriture sainte and des saints peres (1719) (14565250920).jpg

Identifier: lesmysteresdelam00veen (find matches)
Title: Les mysteres de l'amour divin : avec des reflexions morales, tirées de l'ecriture sainte & des saints peres
Year: 1719 (1710s)
Authors: Veen, Otto van, 1556-1629
Subjects: Emblems Love in art
Publisher: A Paris : Chez Jean Mariette ...
Contributing Library: Getty Research Institute
Digitizing Sponsor: Sloan Foundation

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er à fortir de vos imperfections, àtravaillera vôtre avancement dansla vertu , êc à vous acquiter des de-voirs de vôtre état avec plus deprécaution , de zèle & de fidélité.Ceft ainiî que vous rendrez vô-tre jalbufie toute innocentées falu-taire, & comme en Dieu qui fe dielui-même un Dieu jaloux , la ja-loufîe eil: pleine de paix ôc de tran-quilité , la vôtre aulfi à proportionfera par ce moyen fans inquiétudefans amertume ôc fans indignationne fervant quà donner à vôtrecommun époux des témoignages G y IJ4 ^^^ Myjleres plus finceres de vôtre amour & de vôtre attachement. Vous aimez, ô mon Dieu \ ditSaint Auguftin, mais fans pafEon^vous êtes jaloux, mais fans trouble^vousaimez à gagner fansavoir nulleindigence , & vous exigez du pro-fit de vos dons , en nous prêtantvôtre mifericorde , fans être avare.Amas, Domine , me ajiuas , zclas ^fecurus es , nunquam inop é* gaudeslucris ^ femper àives é* nunc^uam avams^lib.. I. Conf ch. 4. r:Èt
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de rAmour Divin. i jr GENEROSITF du Divin Amour^ ÏL neft rien de fi laborieux queTamour, &: rien qui encourage&: fou tienne davantage dans le tra-vail que lamour. En Dieu lamouropère toutes les merveilles de lesprodudions interieuresêc inéfables,qui font fon occupation éternelle& fa félicité ^ êc ce même amourinfiniment fécond ôc laborieux lefait comme fortir de lui-même parla création de rUnivers,6c par letravail continuel de la conferva-tion des créatures dans Perdre defci providence. Ceft ce qui a faicdire à nôtre divin Sauveur que foQPère depuis le commencement juf-quà ce jour, ne ceiîe point de tra-vailler. Dieu , en formant le premierhomme, luy a donné de Tambourpour le travail, Ôc il sy fût em^ployé dans le Paradis terrel^re f^o.v 15^ Les Myfieres \ troubler Ton repos , ny ïa joye,parce que la terre quil y devoitcultiver eût répondu pleinement àfon attente ôc à ks defirs. Depuis le péché cette obligationau travail lui eft devenue comme

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